Jurgen Quanten conduit et charge l’Econic NGT de GePeTrans

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Collecte de déchets biodégradables verts.

Il fait encore noir lorsque Jurgen Quanten lance sa Mercedes-Benz Econic NGT sur les terrains de GePeTrans à Diepenbeek. Cinq heures et demie, c’est l’heure à laquelle lui et son collègue chauffeur/chargeur Danny Jans et son chargeur Mohamed Oualkadi sonnent le clairon. Aujourd’hui, direction Tongres, où ils collecteront les déchets de fruits, de légumes et les déchets verts.


Jurgen et Danny forment une équipe fixe, tandis que les chargeurs de GePeTrans changent parfois de camion. « Danny et moi ne sommes séparés que lorsqu’il y a beaucoup de travail et qu’il faut un chauffeur supplémentaire », déclare Jurgen, juste avant de mettre le cap sur la ville d’Ambiorix avec ses deux compagnons. Voilà qui s’annonce une belle journée d’été ensoleillée et agréable. « Il fait donc bien chaud dans la cabine, car la grande baie vitrée de l’Econic assure non seulement une excellente visibilité, mais aussi une accumulation de chaleur agréable », plaisante Danny, alors qu’il fait encore noir. Quelques heures plus tard, le chauffeur/chargeur semble en effet avoir raison. « C’est pourquoi il est bon de pouvoir nous relayer en tant que chauffeur/chargeur pour ne pas devoir rester tout le temps au volant », explique Jurgen, qui travaille chez GePeTrans depuis le début de l’année.



Les apparences sont trompeuses.

Le spécialiste en déchets de Diepenbeek semble être une petite entreprise, étant donné qu’il ne compte encore que cinq camions à ordures pour le moment. « Mais les apparences sont trompeuses », dit Jurgen. « Nous avons aussi un département de transport qui utilise des camions-remorques et des semi-remorques Walking Floor, ce qui permet d’atteindre une flotte d’environ 25 véhicules. Presque exclusivement des camions Mercedes-Benz d’ailleurs », reprend Danny. Mais la collecte de déchets biodégradables est une nouvelle activité de l'entreprise qui a été fondée il y a environ six ans par les frères Kristof et Steven Peters. « D’où le fait que nous travaillions encore actuellement avec plusieurs camions de location en attendant la livraison de nouveaux camions Econic. Cependant, nous avons reçu l’exclusivité et nous pouvons prendre la route avec le premier exemplaire livré », déclare Jurgen.



Compensation le samedi.

L’Econic n’est d’ailleurs pas nouveau pour Jurgen, qui travaillait déjà avec le modèle à plancher bas de Mercedes-Benz chez son ancien employeur Suez. Jurgen a suivi une formation en menuiserie et a travaillé plusieurs années dans une menuiserie avant de rejoindre le constructeur automobile Ford. « Finalement, j’ai atterri dans le monde des déchets. D’abord en tant que chargeur, puis comme chauffeur/chargeur, où j’ai déjà fait connaissance avec mon patron actuel, Kristof, qui travaillait encore chez Suez. Étant donné les bonnes relations que nous avions à l’époque, je n’ai pas eu besoin de réfléchir à deux fois pour franchir le pas en début d’année lorsque GePeTrans a remporté l’appel d’offres pour la collecte de déchets biodégradables dans le sud du Limbourg. Même si notre première journée de travail a été un jour de compensation le samedi pour le jour de l’an », sourit Jurgen.



95 % d’émissions en moins.

Par ailleurs, la plupart des tournées de collecte étaient les mêmes que chez Suez, ce qui a nécessité peu d’adaptation. « La seule nouveauté pour nous était Zutendaal, c’était donc un peu stressant au début parce qu’il faut vraiment faire attention à ne pas sauter une rue ou un secteur. Une bonne planification, où vous suivez vraiment votre carte et travaillez par blocs de six ou huit pâtés de maisons, est alors la bonne solution », nous explique Jurgen. Il est d’ailleurs aux anges avec son Econic NGT. « Je connaissais bien sûr déjà le plancher bas et ses avantages sur le modèle avec lequel nous roulions chez mon ancien employeur, mais l’entraînement CNG de l’Econic NGT était bien sûr une nouveauté. Je dois toutefois avouer qu’il roule très bien et qu’on sent à peine qu’on est sur la route avec un moteur “vert”. Bien sûr, il faut toujours veiller à une plus petite autonomie d’un tel camion. Cela demande un peu plus de planification et il faut faire le plein presque tous les jours. L’avantage, c’est qu’on émet 95 % de particules fines en moins et que l’on respecte donc vraiment l’environnement », souligne Jurgen.



Maniable.

Avec son essieu directionnel, le nouvel Econic est aussi particulièrement maniable. « C’est souvent très pratique, parce qu’on se rend aussi dans les plus petites rues de Tongres, Zutendaal, Hoeselt, Wellen, Borgloon et Riemst. Même si, au début, il faut faire attention au débordement arrière, qui est typique de ce genre de camion à essieu directionnel », nous confie Jurgen. Danny et lui étaient deux parrains de formation pour les nouveaux chauffeurs chez leur employeur précédent. « Cela signifie que les nouveaux chauffeurs sont partis trois jours avec nous pour les guider dans le métier. Et vous soulignez directement qu’ils doivent faire attention à l’effet de débordement d’un tel essieu directionnel. Mais en même temps, vous leur dites que la grande baie vitrée de l’Econic leur offre une bien meilleure vue du trafic autour d’eux et donc aussi de tenir compte d’un angle mort plus petit, ce qui les informe directement des avantages que leur offre ce modèle de Mercedes-Benz », conclut Danny.

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