À travers la Ruhr à bord d’un fourgon frigorifique : Mirko Postmeier livre des repas dans un Atego

Aujourd’hui, la première destination de la journée se situe à Hagen. Dernière vérification des documents et c’est parti. Mirko engage son Atego en marche arrière jusqu’aux quais pour que ses collègues du centre logistique s’occupent du chargement. Les repas et plats surgelés proviennent directement des espaces de congélation. Les cartons sont préparés spécialement pour chaque véhicule en quelques minutes, avant d’être transférés à l’arrière des camions. Le choix est immense. L’offre de repas et plats représente pas moins de 1.650 articles disponibles – des plats végétariens aux menus soigneusement composés pour les séniors en passant par les régimes spéciaux.

Toujours proche du client.

« Par notre rôle de livreur, nous venons à dialoguer régulièrement avec nos clients », explique Mirko. « On recueille aussi des infos, par exemple s’ils n’ont trop pas aimé les produits. Nous faisons remonter aussi bien les compliments que les critiques. » En moyenne, les chauffeurs parcourent quelque 220 kilomètres par jour et livrent une quinzaine de clients. En particulier dans la région de la Ruhr, ça peut être coton de s’y retrouver dans toutes ces rues tarabiscotées parfois étroites et sans visibilité. Quand le GPS montre ses limites, il faut un bon sens de l’orientation. Mais il faut être aussi en forme, même si des fois, le diable électrique se montre indispensable. En effet, il ne s’agit pas simplement de livrer les produits chez le client. Il faut aussi directement les placer dans les congélateurs et les chambres froides. « Ça peut aussi être un peu fatigant par moments », admet Mirko. « Les économats et les unités de réfrigération sont souvent sous les toits. »

Mais où est donc la nouvelle génération de chauffeurs ?

Environ 140 conducteurs travaillent pour apetito AG. Depuis 2003, l’entreprise forme également des jeunes à Rheine et sur d’autres sites pour faire d’eux des chauffeurs-livreurs poids lourd. Mirko ne peut comprendre que les jeunes qualifiés soient si rares aujourd’hui. Il partage la responsabilité de la formation des conducteurs novices au sein de l’entreprise. Il participe à leur instruction ainsi qu’à leur acclimatation, et les assiste également dans la préparation de leurs examens. En tant qu’ancien stagiaire, il sait de quoi il parle.

Mirko ne regrette pas un seul jour passé dans l’entreprise, en aucun cas. « Et pour moi, cela peut très bien continuer ainsi pour les années à venir. »

Photos : Christian Schmid