Transport pharmaceutique : Ludovic Caudhand transporte des marchandises sous température dirigée

Panorama

Transports circulaires.

Des horaires de travail fixes et du temps pour la famille représentent pour Ludovic Caudhand aujourd’hui des vrais avantages.


Ludovic Caudhand immobilise son Actros 1845 devant le siège de son entreprise, Ziegler France. À première vue, son camion ne se différencie pas des autres véhicules de l’entreprise ; il est vert foncé et arbore  la classique inscription Ziegler en jaune. C’est la semi-remorque blanche qui est inhabituelle : Ludovic possède la seule remorque frigorifique de la filiale de Roncq, près de Lille, qui, de manière générale, n’effectue pas de transports sous températures dirigées. L’homme de 40 ans vient de terminer sa tournée, qui l’a emmené à Anvers, où il a, comme tous les jours, chargé des gélules vides pour rmédicaments qui craignent la chaleur. Il mets son semi-remorque à quai pour permettre aux magasiniers de déplacer les palettes de gélules dans la zone de transbordement de l’entrepôt de 7 500 m², d’où elles partent ensuite pour rejoindre le client final.



Des tournées vers la Belgique.

C’est le début de l’après-midi et Ludovic va pouvoir se détendre après sa journée de travail. Il cède le volant de son camion à un de ses collègues, qui n’embauche qu’à 17 heures. « Nous nous partageons l’Actros. En à peine deux ans, nous avons déjà parcouru près de 320 000 kilomètres. » Ludovic roule pour la filiale française du groupe belge depuis 2011. Le client de l’industrie pharmaceutique d’Anvers, Ludovic le connaissait déjà lorsqu’il travaillait pour son employeur précédent. « Je me rends chez les mêmes clients chaque jour. Il me faut à peine une heure et demie pour rejoindre Anvers. Généralement, j’arrive à faire deux allers-retours dans la journée. »  Après sa formation de chauffeur routier professionnel, il a pu conduire un semi-remorque à seulement 19 ans. « À l’époque, j’étais sur les routes toute la semaine. Mais aujourd’hui, je ne veux plus de cela. » Il est désormais content de rentrer à la maison chaque soir.


Photos: Hans Müller

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