Les pros de la benne : les Arocs de De Meuter

Reportage

Sable de châteaux.

Jan Heymans et Guy De Roeck conduisent les deux premiers Arocs de l’entreprise De Meuter, spécialisée dans les travaux de démolition et de terrassement. L’Arocs simplifie quelque peu leur travail difficile.

Jan Heymans (à gauche) et Guy De Roeck parcourent 80 000 km par an dans des véhicules de chantier. Pour eux, le nouvel Arocs arrive à point nommé.


Le ballet de camions est incessant dans le nouveau centre de tri de De Meuter, à Neder-Over-Heembeek, sur le canal Bruxelles-Charleroi. Après être passés sur la balance, ils rentrent sur le site de l’entreprise pour y décharger leurs produits. « Aujourd’hui, je transporte du sable », déclare Jan Heymans, qui s’attelle à cette tâche depuis 5 h du matin. Âgé de 58 ans, le chauffeur de De Meuter est parti ce matin de Ternat. Après avoir fait le plein, il a rejoint sa première destination : le centre de tri de De Meuter. « Avant 7 h, il est interdit de faire du bruit à Bruxelles et nous devons donc effectuer d’autres trajets avant. Je m’apprête à charger du sable stabilisé pour ensuite rejoindre la capitale, où des travaux d’excavation sont en cours. Je dois donc récupérer du sable plusieurs fois par jour pour l’acheminer à Neder-Over-Heembeek », déclare-t-il à propos de la journée de travail qui l’attend. Comme la plupart de ses collègues, Jan parcourt quelque 80 000 km par an. « Ce n’est pas rien quand on pense que je suis souvent à Bruxelles et que je dois faire face à l’importante circulation autour de la capitale. Même si nous évitons le plus possible les autoroutes, les embouteillages sont quotidiens », explique-t-il. Après avoir déchargé, il rejoint la plate-forme de chargement, puis quitte le centre de tri. Il affronte le trafic pour rejoindre le chantier situé sur une route étroite.

« C’est vraiment le terrain parfait pour mon nouveau tracteur Arocs 2145 4x4. Grâce aux excellents rétroviseurs, à l’habillage de porte plus bas, à la direction légère et au rayon de braquage très court, aucun accès n’est trop étroit pour nous mettre en difficulté. Et la vue sur la zone de manœuvre est toujours bien dégagée », explique Jan. En marche arrière, il se faufile par l’accès étroit au chantier et descend une pente escarpée pour rejoindre la fosse. L’excavatrice se met alors au travail.


L’Arocs s’est intégré à merveille au parc de véhicules de De Meuter et est utilisé tant sur chantier que dans le centre-ville.


Une fois la benne basculante remplie de quelques grosses pelletées, le camion remonte lentement la pente. Les 330 kW du moteur se mettent discrètement au travail et Jan peut conserver le même rapport longtemps grâce au couple élevé, ménageant ainsi l’embrayage et la boîte de vitesses. « L’on sent bien que l’Arocs n’a aucun mal à se sortir de cette fosse », déclare le chauffeur.

Jan travaille pour De Meuter depuis 28 ans et l’Arocs est son cinquième Mercedes-Benz. « C’est le meilleur de tous », lance-t-il. « Et je sais de quoi je parle, car, pendant les premières années, je déplaçais encore les lourds engins de chantiers avec le Mercedes-Benz SK avec remorque porte-char. À la fin, ce modèle d’une force incroyable affichait plus de 800 000 km au compteur. Il ne faut donc plus me convaincre de la fiabilité de la marque à l’étoile. »

Guy De Roeck est aussi très satisfait de son nouveau camion. Âgé de 45 ans, il est, avec Jan, l’un des deux premiers chauffeurs de De Meuter à avoir reçu un Arocs. Guy est de très bonne humeur, et pas seulement aujourd’hui; dans son nouveau camion, il se sent comme un roi. « Aujourd’hui, je dois évacuer des gravats depuis un de nos chantiers jusqu’à Neder-Over-Heembeek. Dans la foulée, ils sont transbordés sur une péniche pour être évacués », explique Guy en manœuvrant son Arocs dans le centre de Bruxelles, où l’on rase un grand immeuble de bureaux pour faire place à une nouvelle construction.

« Mon nouvel Arocs est le véhicule rêvé pour rouler en ville. Les rétroviseurs, prévus pour couvrir les angles morts, ont été améliorés, ce qui permet de mieux voir les usagers vulnérables autour du véhicule », complimente Guy à propos de l’équipement de sécurité. « De même, le confort répond à toutes les attentes. Ce véhicule est silencieux et très calme grâce à la boîte de vitesses Mercedes PowerShift 3. Le tableau de bord est très commode et conçu autour du conducteur. Avec le volant très pratique et ses touches de fonctions, la vie à bord est bien plus agréable. »

1 commentaire