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Trelew est situé sur la Ruta 3 dans la vallée de la rivière Chubut – Coordonnées : 43°15′S 65°18′O. Ce nom assez étrange pour l’Amérique du Sud vient des colons gallois qui ont créé la ville au 19e siècle : « tre » signifie « village ». Les bâtiments de la place principale de la ville, qui compte aujourd’hui près de 100 000 habitants, nous ramènent à cette époque.
La plus grande attraction de Trelew n’a cependant été découverte qu’en 2013 : un squelette de dinosaure, considéré comme le plus grand au monde. Patagotitan mayorum mesurait environ 40 mètres de long et pesait 70 tonnes. Actuellement, on peut admirer une réplique de son squelette en plein air. Pour exposer les os réels, le Musée local de paléontologie doit encore construire un hall suffisamment grand. De manière générale, l’Argentine est considérée comme un « pays de dinosaures », car il existe plus de 40 sites où l’on a trouvé des restes d’animaux préhistoriques.
Pour nous, Trelew est également la porte d’entrée vers la nature sauvage. Nous réconstituons nos réserves de diesel, d’eau et de nourritures, puis nous nous rendons à la Ruta 1. Depuis que la Ruta 3 est plus ou moins une ligne droite vers le sud, l’ancienne route côtière, une piste de gravier sinueuse, n’a plus vraiment d’utilité. Mais pour nous, globe-trotteurs dans l’Axor, elle est bien plus passionnante. Mike jette un coup d’œil presque tous les jours sous le camion pour détecter d’éventuels dommages qui auraient pu survenir sur l’une des nombreuses sections accidentées du chemin. Nous devons également constamment adapter la pression de nos pneus. Mais la Ruta 1 vaut ces petits efforts.
Notamment parce qu’elle nous amène à Punta Tombo : la longue péninsule abrite une gigantesque colonie de manchots de Magellan, la plus grande au monde. Un million et demi d’animaux y vivent et y nichent, loin des habitatons les plus proches. Les mauvaises expériences avec les gens semblent être étrangères aux pingouins. En tout cas, ils sont complètement détendus.
Pendant des heures, nous observons les animaux se dandiner de la mer vers les creux du sol ou les buissons qui leur servent de nids, faire sécher leurs plumes au soleil, se chamailler ou se câliner. Le parc national, qui s’étend sur la péninsule et le paysage côtier attenant, abrite de nombreux guanacos, qui vivent en harmonie avec les manchots. Contrairement à leurs cousins, les lamas et les alpagas qui sont domestiqués, ils parcourent librement la côte, mais aussi les steppes, les forêts et les montagnes.
La Ruta 1 continue à nous faire traverser des espaces naturels
déserts. Nous campons sur la côte sauvage et admirons chaque soir la
quantité incroyable d’étoiles scintillantes qui nous entourent. La
route n’est pas la seule à être rude, l’océan l’est tout autant. Nous
voyons régulièrement des épaves sur la plage rouiller devant nous.
C’est sur ce genre de parcours que nous apprécions particulièrement
notre maison roulante. Être loin de la civilisation pendant des jours
et vivre en pleine nature vaut de l’or.
Dans une estancia, une ferme située au milieu de nulle part, nous nous entretenons avec la propriétaire. Elle nous montre sur la carte un point où il doit y avoir une colonie de lions de mer. En route pour la côte ! Les derniers kilomètres sont sur un terrain privé, nous prenons donc les vélos. Et puis nous les découvrons. Les animaux massifs sont très farouches, alors nous nous faufilons jusqu’à pouvoir observer des lions et des éléphants de mer à une distance de cinq mètres et sentir leur odeur !
Nous restons environ 400 kilomètres sur la piste de gravier jusqu’à ce que l’ancienne route côtière à proximité du village de Pampa Salamanca atteigne à nouveau la route asphaltée 3. Nous avons pris près d’une semaine pour faire ce détour, et nous n’avons rencontré que trois véhicules. Nous n’avons pas eu de réseau téléphonique de tout le trajet mais nous avons rapidement oublié ce détail.
À partir de maintenant, nous allons à nouveau plus vite en direction du « bout du monde ». Du moins, c’est ce que nous pensons jusqu’à ce que nous apprenions qu’une tempête avec des rafales allant jusqu’à 110 kilomètres par heure est annoncée. Heureusement que nous gardons toujours un œil sur la météo. Nous décidons de passer la nuit dans le village le plus proche, dans une grande station-service qui nous coupe du vent.
La conduite serait désagréable en ce moment, car la route est perpendiculaire aux rafales. Mais la pause arrive au bon moment, et le boulanger du village a préparé des empanadas frais. Sans oublier : les nombreuses images prises les jours précédents sont prêtes à être traitées. Découvrez les temps forts ici.
Un voyage sans pareil.
Andrea et Mike Kammermann sont sur la bonne voie à bord de leur Axor. « 4-Xtremes – The World Tour » est la devise du voyage que les deux Suisses ont débuté mi-2020 et auquel ils ont fait participer la communauté RoadStars ! Restez à la page et ne manquez aucune des destinations à couper le souffle qui animent le couple d’aventuriers.
Vous trouverez ici tous les épisodes actuels de la série « 4-Xtremes – The World Tour ».
Vous trouverez le déroulement du voyage avant le passage en Amérique du Sud ici.
Photos : 4-Xtremes
Commentaire
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12 commentaires
Weiterhin gute Reise. Heit sorg
Gruss Andi
Weiterhin gute Reise. Heit sorg
Gruss Andi
Vielen Dank, dass ihr uns quasi mitnehmt und weiter eine gute Reise!
Vielen Dank, dass ihr uns quasi mitnehmt und weiter eine gute Reise!
Argentinien seit Mega !!😍
Gruss Andreas
Argentinien seit Mega !!😍
Gruss Andreas
Wow, Top, 1A!!!!
👍👍👍👍👍👍🚚😎🙋♂️
Wow, Top, 1A!!!!
👍👍👍👍👍👍🚚😎🙋♂️
Argentinien ist wahnsinnig schön 😎
Argentinien ist wahnsinnig schön 😎